Les marques du voyage doivent prendre au sérieux leur identité numérique.

23/11/11 – eMarketer.com délivre aujourd’hui les résultat d’une enquête aux Etats-Unis selon lesquels 61 % des internautes rechercheraient des informations liées au voyage et 51 % passeraient commande en ligne. Victoria PETROCK, l’analyste d’eMarketer insiste sur la nécessité pour les marque du voyage de prendre soin de leur identité numérique. A l’aide des résultats d’une autre étude d’Ypartnership de Harrison Group, elle attire l’attention que 46 % des internautes consultent les sites des marques du voyage pour 62 % ceux des agences en ligne (OTA). Bien entendu ces quelques informations sont distillées afin de promouvoir un rapport (payant) au sein duquel on doit pouvoir trouver plus de détails permettant de mieux comprendre l’importance de l’identité numérique des marques et quels rôles les réseaux sociaux peuvent jouer.

Pour en savoir plus cliquez ici c’est en anglais !

(C) Jean-Claude MORAND

Nouveau dossier sur le Buzz à HEC Genève

Les étudiantes et les étudiants du Diplôme en «Stratégie Marketing, Communication et e-Business» de l’Université de Genève (HEC) ont le plaisir denous présenter leur nouveau dossier.

Buzz et entreprise, l’entente virale

Le buzz est une rumeur que l’on lance et qui se répand en grande partie grâce aux réseaux sociaux et aux blogs. Il est, dans l’idéal, relayé par les médias traditionnels. Cet outil prend aujourd’hui une place importante dans les stratégies marketing des entreprises.

Vous découvriez notamment :

• A l’ère du Web participatif, le buzz
• Suisse Tourisme se met au buzz
• Quand le consommateur devient acteur
• Le buzz, mode d’emploi

Bonne lecture !

Ont participé à l’élaboration du dossier:

Alexandre de Montmollin, Melanie Fontanet, Antonio Simon Hossen, Pascale Tilmant, Marie Tsacopoulos.

Diplôme Stratégie Marketing, Communication et e-business
Université de Genève – HEC
http://mkgcom.unige.ch

(C) Jean-Claude MORAND

Qui peut encore affirmer que les chinois n’ont pas accès aux réseaux sociaux ?

Sans être naïf et sans ignorer le contrôle que ce pays instaure sur les communications d’une manière générale, il est intéressant de connaître les comportements des internautes de ce pays. En visionnant cette vidéo (avec des sous titres en français) vous découvrirez qu’un blogueur à 9.5 millions de followers ! Certes ils sont 1.2 milliards d’individus, mais quand même !

 

(C) Jean-Claude MORAND

La Net Generation dans l’entreprise– Une vision RH

Jeudi dernier à l’invitation de Michelle BERGADAÀ, j’ai eu à nouveau le plaisir de passer une excellente soirée à HEC Genève en compagnie des intervenants, étudiants et anciens participants des

· DAS en “Stratégie Marketing, Communication & e-business”

· CAS en Stratégie Marketing

· CAS en e-business & e-communication

Nous étions réunis à l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Serge PANCZUK : « La Net generation dans l’entreprise »

Rédigé par un professionnel des ressources humaines (*), cet ouvrage aborde les impacts d’internet, des réseaux sociaux et de l’e-business sur la relation entre les salariés et l’entreprise, mais aussi sur la fonction des Ressources Humaines. 192 pages pour découvrir les réponses de l’auteur à des questions de fond et de forme telles que « Internet est-il un vecteur de progrès social et management ? », « Sommes-nous face à un changement de culture à la magnitude jamais atteinte depuis l’apparition de l’écriture ? » ou encore plus radicalement « Y a-t-il encore une place pour les ressources humaines ? ».

Autant d’interrogations que tout professionnel de ce secteur doit se poser actuellement. L’auteur partage sa vision d’un praticien mais aussi d’un universitaire en prenant le recul nécessaire pour analyser les évolutions technologiques et sociologiques.

Il détermine aussi bien en quoi les nouvelles technologies de l’information changent le profil des candidats, la façon dont les entreprises managent et plus globalement en quoi la « digital generation » remet en cause la façon dont les entreprises pensent – la culture d’entreprise -, agissent – le management – et s’organisent.

(*) Serge Panczuk est Vice-Président des Ressources Humaines Europe d’Edwards Lifesciences. Auparavant il était DRH en charge du Développement de l’Organisation au sein de Serono.

Diplômé de Sciences-Po Strasbourg, de l’ESSEC et du Ciffop (Paris II Assas), il est également chargé de cours à HEC Genève, à la Garvin School of International Management (Phoenix – USA) et à Cranfield Business School (UK). Il a également publié plusieurs livres sur le management des ressources humaines, le leadership et la gestion de carrière.

(C) Jean-Claude MORAND

Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques

Depuis au moins trois ans, il est devenu impossible d’assister à une conférence liée au tourisme ou au marketing sans que plusieurs intervenants viennent nous expliquer ce qu’ils ont fait sur les réseaux sociaux et ce qu’ils en espèrent. Ce phénomène social issu de l’avènement des technologies du Web 2.0 qui ont vu le jour à la suite d’une conférence organisée sous ce nom par l’éditeur O’Relly fin 2004 n’a cessé d’évoluer. Plus de 750 millions d’Internautes ont rejoint Facebook, dont plus de 20 millions pour la France. Comme l’évoquent les auteurs de « Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques », il s’agit « d’un phénomène durable qui façonne les organisations et la société. »

David FAYON et Christine BALAGUE s’emploient dans cet ouvrage à présenter des stratégies pour les grands métiers de l’entreprise. Que vous soyez DRH ou DIRCOM vous trouverez sans doute quelques idées qui vous convaincront que Facebook n’est pas seulement la distraction favorite de votre fille mais que cette approche peut aussi vous aider dans votre vie professionnelle. Et comme vous êtes nombreux à me lire au sein de l’industrie touristique et que vous vous êtes largement approprié ces réseaux, vous découvrirez aussi que sur des marchés émergents (les pays du groupe BRICS) cibles des destinations touristiques d’autres réseaux existent et qu’il convient de trouver les moyens techniques et financiers pour se rapprocher de ces clients utilisant des outils différents qu’en occident. Les auteurs présentent aussi quelques réussites en matière de vente d’Ikea à la Redoute. Des exemples encore peu répandus.

Impossible d’oublier la politique à l’aube de deux scrutins majeurs pour notre pays (l’élection présidentielle et les législatives qui suivront). Une lecture utile pour toutes les équipes des candidats car le Net et la conquête des électeurs de la génération Y passeront par les réseaux sociaux en 2012.

A la fin de chaque chapitre vous trouverez une série de recommandations pratiques qui vous aideront surement si vous décidez de franchir la porte des réseaux sociaux.

Jean-Claude MORAND – 15/11/11

Table des matières :

Introduction : Un phénomène durable qui façonne les organisations et la société

Chapitre 1 : Ressources humaines : recruter et collaborer avec tous

Chapitre 2 : Les réseaux sociaux pour la vente

Chapitre 3 : Marketing : diffuser de l’information et créer du buzz

Chapitre 4 : Communication : gérer sa e-réputation

Chapitre 5 : Gestion de la relation client : le Social Network Management

Chapitre 6 : Innover et créer avec les réseaux sociaux

Chapitre 7 : Les réseaux sociaux internes à l’entreprise/à un regroupement de professionnels

Chapitre 8 : Le salarié face aux réseaux sociaux

Chapitre 9 : Au service des associations, des ONG et des citoyens

Chapitre 10 : Réseaux sociaux et politique

Annexe 1 : Trame pour une charte Internet

Annexe 2 : Fiche de poste d’un community manager

(C) Jean-Claude MORAND

Bataille de titans au sein du voyage en ligne

J’ai sans doute pris la mauvaise habitude de présenter le groupe Expedia comme le leader du voyage en ligne. Il faut admettre qu’avec 1.14 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour le 3ème trimestre 2011 ce géant ne passe pas inaperçu sur la toile. Mais j’avais trop tendance à ignorer son rival Priceline qui vient de réaliser 1.45 milliards de dollars de CA pour la même période. De plus le bénéfice de cette dernière entreprise est plus du double que celui d’Expédia (469.5 millions contre 209.5 millions). La croissance de Priceline en dehors des Etats-Unis explique cette différence. La valeur de la capitalisation boursière des deux entreprises reflète cette différence qui s’accroit depuis le milieu de l’année 2009.


priceline.com Market Cap Chart by YCharts

La bataille n’est pas seulement au niveau de la conquête de nouveau territoires, elle est également plus qu’intense en ce qui concerne l’acquisition du trafic. Priceline a ainsi dépensé 701.3 millions de $ au cours des 9 premiers mois de 2011 en publicité en ligne soit 20.8% de son CA. Ceci expliquant le niveau de commission demandé aux hôteliers.

Le jour ou Atout France ou Rendezvousenfrance.com adopteront une attitude commerciale aussi agressive leurs problèmes budgétaires seront résolus et les touristes seront encore plus nombreux sur notre territoire. Et je ne parle pas des OT et CRT qui adoreraient pouvoir disposer d’un budget aussi important tant en pourcentage qu’en valeur absolue.

Jean-Claude MORAND 12/11/11

Adapté d’un article d’Ycharts

(C) Jean-Claude MORAND